L’agriculture a Vélieux
L’agriculture
La vie de Vélieux, territoire rural, à 500m d’altitude a toujours été et est encore aujourd’hui rythmée par la météo, les paysages, et l’activité économique.
L’agriculture dans notre village était multiple : céréales, vignes et évidemment pastoralisme.
A l’EST comme à l’OUEST, de grands champs semés et au SUD aux alentours des GOURS, plus à l’abri de la tramontane, en direction des gorges, dans les années 1930 1940, la culture de la vigne.
Elles produisaient un vin rouge pour la consommation personnelle des agriculteurs et pour la vente aux communes voisines. Les plans de carignan, d’aramon, et de terret étaient les plus courants. L’arrachage de la vigne se situe entre les années 1970 et 1990. Actuellement, quelques pieds de vigne restent les témoins de cette époque révolue.
Dans le hameau de Lacan, avec de plus grandes parcelles faciles à travailler, les propriétaires semaient du blé, de l’orge et du seigle. Toutes ces récoltes étaient portées à dos de mulet au moulin de Trédos pour leur transformation. Le blé et le vin étaient vendus.
Chaque feu (foyer) avait un ou plusieurs jardins, où l’agriculteur plantait ses pommes de terre pour l’année, les légumes pour faire des conserves pour l’hiver. Les femmes faisaient les confitures pour agrémenter les desserts pendant l’année. Des murets en pierres sèches construits par chaque propriétaire pour retenir la terre, leur permettaient d’entretenir les châtaigneraies.
Les champs réservés aux foins servaient à nourrir l’hiver les troupeaux de moutons, le cheval ou le mulet qui était l’outil indispensable pour travailler ces terrains déshérités.
Actuellement, les foins sont toujours présents, les gerbes se sont changées en balles rondes, le cheval en tracteur. Deux bergers sur la commune se partagent les terres. Les champs servent à faire paître les troupeaux et les chevaux. Les moutons qui sont parqués dans les champs ne rentrent pas la nuit, et sont gardés par des chiens des Pyrénées, les «patous».
Une installation maraîchage d’hiver va voir le jour.
Le pastoralisme pour la conservation du paysage, pour la lutte contre les incendies, est indispensable dans notre village.